Cette année scolaire a été celle du renouveau des mobilisations, par leur ampleur mais aussi par la multiplication des modes d’actions. Grèves massives, pétitions, lettres, réunions publiques, auto-organisation des établissements,manifestation nationale, nuit des écoles, samedis de l’éducation,occupation de l’espace publique, votations, grève des examens, grève des corrections, démission des PP...
Ces luttes ont permis de remettre en débat dans les établissements et auprès des citoyen.ne.s les questions aussi fondamentales que celui du rôle de l’école et plus largement celui des services publics.
AG, HIS, réunions hebdomadaires, rédactions de tracts, hausse de la syndicalisation (lire l’article) les outils de lutte se sont multipliés dans les établissements. Il s’agit bien de s’appuyer sur ces expériences pour repartir dès la rentrée dans la lutte qui sera indispensable pour défendre aussi bien le service public que nos conditions de travail.
Si le ministre est resté sourd à la plupart de nos revendications, l’opinion publique, les médias et un nombre croissant de collègues ont entendu les problèmes et les revendications. La rentrée 2019 ne se passera pas sans heurts, nous n’accepterons pas le sort réservé aux élèves, les suppressions de postes, les classes surchargées, les salaires en berne, les lycées dénaturés, l’autoritarisme...
Oui nous avons gagné une première bataille, nous ne nous sommes pas résigné.e.s, nous avons inventé, nous avons retrouvé des collègues qui s’étaient éloigné.e.s des luttes... Alors capitalisons sur cela pour repartir dès la rentrée pour s’opposer à la casse des services publics et cet extrême libéralisme délétère et dangereux pour la démocratie, celle qui fait sens pour plus d’égalité de liberté et de fraternité.
Toutes et tous ensemble portons un autre modèle de société !