A l’initiative d’un syndicat de la FSU, nous mettons à disposition des collègues un outil clé en main pour interpeller vos élus.
En sélectionnant votre académie et votre commune, vous adressez, à votre député.e puis au Sénat ce courrier type modifiable :
Madame la député, Monsieur le député,
Je vous demande via ce mail de voter contre le projet de loi « pour une école de la confiance » qui est présenté par le Ministre de l’Education nationale. Alors que cette loi ne devait initialement concerner que l’extension de la scolarité obligatoire à compter de 3 ans, faisant ainsi un cadeau à l’enseignement privé quand 97 % des élèves étaient déjà scolarisés, elle recouvre maintenant une multitude d’articles que je juge dangereux (établissements des savoirs fondamentaux, établissements internationaux, article 1 limitant la liberté d’expression, formation des enseignants…). Ainsi, si cette loi était adoptée, cela représenterait un recul historique pour le service public d’éducation dans notre pays et pour la formation de la jeunesse.
C’est une école de plus en plus inégalitaire qui se profile dans laquelle l’ambition de la réussite de tous les jeunes est purement et simplement balayée.
C’est donc à vous que revient de valider, ou non, par votre vote, ce projet de loi qui a été dénoncé unanimement par les personnels et leurs organisations syndicales ainsi que par les parents d’élèves et les élèves.
Par ailleurs, vous allez être également saisi sur le projet de loi dit de « transformation de la Fonction publique », et là aussi je vous demande de voter contre ce projet de loi qui se révèle être une destruction de la Fonction publique et une boîte à outil pour fragiliser plus encore les services publics dont notre pays a besoin. Ce projet aura des conséquences lourdes pour l’ensemble des usagers. Là aussi, l’ensemble des organisations syndicales représentatives des agents publics sont unanimement opposés à ce projet de loi.
Cette loi en s’attaquant aux instances (CT/CHSCT), aux rôles et place des élu.es dans la gestion des carrières et de la mobilité (suppression du rôle des CAP), à l’emploi titulaire (développement du contrat), à l’équité (salaire au mérite)…remet en cause gravement l’équilibre trouvé pour la Fonction publique afin de lui garantir une pleine indépendance pour exercer les missions au service de l’intérêt général et qui permet à la Fonction publique française d’être l’une des moins perméable à la corruption. Le rôle d’amortisseur social qu’elle a pu jouer lors des crises récentes ne sera plus possible et nuira fortement aux capacités du pays de se relancer.
Compte tenu des dangers effectifs pour l’avenir de l’école, de la Fonction publique et des Services publics, je vous demande de vous opposer à ces 2 projets de loi en apportant un vote contre sur chacune d’elle.
Les personnels, les usagers sont engagés dans cette bataille que nous espérons bien vous voir porter au sein de l’assemblée nationale / du sénat.
Dans l’attente de votre réponse sur le positionnement que vous adopterez ainsi que sur vos motivations,
Soyez assuré.e, Monsieur/Madame le/la parlementaire, de mon attachement au service public d’éducation et à la Fonction publique.